Univesité Rennes 2

Le 2 mars 2017, Maxime, Loic et Lucile, trois jeunes volontaires en service civique au département de la Direction des Ressources Immobilières (DRIM) de l’Université de Rennes 2, les collectifs d’étudiants en partenariat avec la ND4J ont organisé une soirée ***GRATUITE*** sur le thème du Développement Durable. Au programme : Des animations festives, des vélo-concerts avec à l’affiche COZY, ALVAN et NICO B ainsi que de nombreuses associations étudiantes !

Lancée en 2015 et inscrit dans le Pacte de la jeunesse de la ville de Rennes, la ND4J (Nuit Des Quatre Jeudis), permet aux jeunes d’organiser une soirée de A à Z. Ces événements toujours gratuits, permettent à leurs organisateurs la libre expression sur un thème de leur choix.

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Interview de Maxime, Loic et Lucile :

Pouvez-vous nous parler plus en détail de ce projet ?

L’intérêt du projet était de faire la promotion du Développement Durable au cours d’une soirée, de manière ludique en proposant des animations festives en lien avec le concept. Le fil rouge de la soirée fut le Vélo-concert : grâce à la prestation de l’entreprise LudikEnergie, des vélos ont été mis à disposition du public qui a pu pédaler en rythme de la musique, pour subvenir partiellement aux besoins des équipements sonores et lumineux en électricité.

Trois artistes rennais se sont produits en dj set (Alvan, NicoB, Cozy). En amont des associations partenaires ont animées divers stands thématiques en lien avec le développement durable.

Cet événement s’est inscrit dans les démarches du CRIDD (collectif rennais intercampus pour le développement durable).

 

Combien de temps vous a pris l’organisation de cette soirée ?

Prévue pour le 2 mars, nous avons eu environ quatre mois pour préparer cette soirée. C’était suffisant comme temps, si l’on en avait eu plus on aurait voulu rajouter des activités ce qui aurait demandé encore plus d’organisation.

Au départ on ne savait pas si ça allait réellement se concrétiser, on en a vraiment pris conscience bien après et on a dû se dépêcher de boucler certaines choses mais en réalité trois mois auraient suffit.

 

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Les principales difficultés rencontrées étaient la coordination des différentes tâches et la gestion de tous les partenaires.

C’était également compliqué de trouver le “noyau dur” de la soirée, c’est à dire, la tournure que nous voulions lui donner, trouver un lieu adéquat et démarcher des associations qui portent des ateliers. C’était pas évident de convaincre des associations sans avoir bien établi les grandes lignes du projet. En général on allait à leur rencontre et on leur demandait “Qu’est ce que vous avez à nous proposer ?” mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
La partie administrative a aussi été une source de difficultés, notamment à cause des délais de réponses des personnes ou des structures que l’on a sollicité.

 

Comment vous sentiez-vous le jour-j ?

C’était une journée très intense. De 8h à 3h, nous n’avons pas arrêté, au moins ça ne nous a pas laissé le temps de stresser. En tant que gérants de la soirée, nous étions un peu sur tous les fronts: gestion des bénévoles, aide à la circulation, tenue de stands, accueil des artistes etc.. D’ailleurs, on remercie encore les 60 bénévoles qui étaient là pour nous aider.

 

Quelles ont été les difficultés rencontrées le jour-j ?

L’un de nos partenaires, occupant un stand et en charge du repas des bénévoles, nous a lâché le jour J de l’événement. Nous l’avons su seulement vers 16h et il a fallu trouver une solution de secours. Sinon, il y a eu quelques désistements et abandons de bénévoles ce qui fait que nous avons un peu manqué de main d’oeuvre au cours de la journée.

Le plus embêtant, ce sont les deux vitres qui se sont brisées durant la soirée en raison d’un choc thermique, causé par les projecteurs trop près de celles-ci. On ne s’y attendait vraiment pas, il n’y a eu aucun blessé et c’est le principal.  

 

Qu’avez vous tirer de cette expérience ?

C’est une expérience très formatrice, aucun de nous trois ne savait organiser un tel événement. Porter ce projet jusqu’au bout nous a permis de réfléchir en amont aux questions administratives, budgétaires et organisationnelles, mais aussi de faire face aux imprévus, parce qu’il n’y a pas de vrais projets sans imprévus! C’est aussi un projet à visage humain, être en contact avec les bénévols, les associations et le public rend d’autant plus bénéfique cette expérience. Ca a aussi donné l’occasion au bassin rennais de consolider son tissu associatif et de mettre les gens en relation. C’est agréable de travailler avec des personnes qui ont les mêmes intérêts.

 

Un bilan de votre soirée ?

Dans l’ensemble, nous sommes assez fiers de nous même si la fréquentation totale présente à la soirée aura été plus faible que nos espérances par rapport au travail fourni. Il y aura eu un total de 350 personnes sur toute la durée de la soirée et de 180 personnes à un instant T situé entre la fin du concert de Alvan et le début de celui de Nico B.

Cette soirée a su attirer des jeunes de tous horizons n’ayant pas spécialement d’affiliation  avec une quelconque association sur le développement durable et nous sommes très content de cela.

Globalement, nous sommes satisfaits d’avoir réalisé un projet de la sorte dans son ensemble et nous remercions l’accompagnement fourni par Pascal POULAIN (Régisseur), Elodie COQUART (référente Ville de Rennes) et Maud BUISSON (référente Espace des 2 Rives).

 

Avez-vous eu des retours ?

Nous nous sommes lancés le défi de proposer une soirée originale sur la thématique du développement durable, et d’après les nombreux retours positifs, le pari est réussi! D’autres structures nous ont sollicités pour participer à des évènements de développement durable, c’est super encourageant ! Et beaucoup de goodies sont partis, donc on suppose que les questions environnementales intéressaient les personnes présentes.

On nous a tout de même fait remarqué le manque de diversité dans le choix des groupes musicaux. Ce qui est vrai mais pour des raisons d’acoustique, le lieu nous a contraints à se limiter à un certain genre musical.

La mise en réseau des étudiants qui se sentaient concernés par la thématique a été valorisée par de nombreux retours positif. C’est là notre plus grande satisfaction car le but du projet était aussi de faciliter les collaborations des futurs étudiants et même des professionnels entre eux.

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