Journaliste, essayiste, réalisateur et programmateur, Maxime Lachaud est tombé très tôt dans les marges du cinéma, de la musique et de la littérature. Auteur d’un livre-somme sur l’auteur américain Harry Crews (Harry Crews, un maître du grotesque, K-inite, 2007) ou d’une anthologie sur le cinéma Mondo coécrite avec Sébastien Gayraud (Reflets dans un œil mort, Bazaar & co, 2010), il a collaboré à des dizaines d’ouvrages collectifs et a codirigé avec Lise N. un hommage au groupe Limite, bien connu des amateurs de science-fiction expérimentale (Aux limites du son, La Volte, 2006). Grand connaisseur de la culture du Sud des États-Unis, il a pu s’aventurer dans un Texas hanté avec le long métrage Texas Trip : A Carnival of Ghosts coréalisé avec Steve Balestreri (Le LoKal/Tobina Films, 2020) et s’est fait le spécialiste du cinéma de redneck avec Redneck Movies. Ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain (Rouge profond, 2014) et la collection DVD Rednecks chez Artus Films.
Unité de génétique et amélioration des plantes, INRA, Agrocampus Ouest
Abdelwahab Meddeb, né en 1946 à Tunis, est un écrivain, poète et animateur de radio franco-tunisien. Directeur de la revue internationale et transdisciplinaire Dédale, il enseigne la littérature comparée à l’Université Paris-X.Il est maître de conférences habilité en Littérature comparée (Europe/Islam, Francophonies).
Mélanie Davranche, maître de conférence, enseignant chercheur à l’Université de Rennes 1 depuis 2001, membre de l’équipe Géochimie des eaux et des interfaces de Géosciences Rennes, vient d’être récompensée par la médaille de bronze du CNRS.
« La Médaille de bronze récompense le premier travail d’un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes »
Mélanie Davranche est géochimiste, ses travaux majeurs portent sur :
Plus particulièrement, ses axes de recherches actuelles, qui lui ont valu également d’être nommée membre junior de l’IUF (2012-2017), ont pour but d’identifier le rôle de la matière organique dans les processus de libération de l’arsenic (As). Ce projet est construit en écho à plusieurs études récentes suggérant que l’As contaminant des grands aquifères du sud-est asiatique pourrait provenir des zones humides et plaines alluviales sus-jacentes. Un autre axe consiste à améliorer les modèles de complexation des métaux par les matières organiques en utilisant les Terres Rares (REE) comme métaux modèles et traceurs. Cette démarche associe la caractérisation de systèmes naturels (sol, solution de sol…), l’expérimentation ex-situ et in-situ, et la modélisation, tout en s’enrichissant de l’apport des outils de caractérisation fine des associations moléculaires et atomiques.
Mélanie Longeau est responsable d’actions culturelles dans le milieu de l’audiovisuel à Lille. Elle travaille aux Rencontres audiovisuelles de Lille.
Cinéaste et chercheuse, Mélanie Pavy réalise en 2014 son premier long-métrage, Cendres (en coréalisation avec Idrissa Guiro) pour lequel elle sera pensionnaire, de la Villa Kujoyama, à Kyoto. Cendres est sélectionné dans une dizaine de festivals internationaux et sort en salles, en France, en juin 2015. Elle développe actuellement une thèse pratique en cinéma, au sein de la FEMIS et de l’École Normale Supérieure de Paris, dans le cadre du doctorat SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche) de l’université Paris Sciences et Lettres. Dans son projet, elle élabore des scénarios spéculatifs-documentaires, à partir d’un évènement réel à venir : la future construction d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde.
Melvin Coppalle est danseur et chorégraphe dans la compagnie Izanami.
Meriam Barhoumi est responsable des panels, à la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse.
Mesparrow est Marion Gaume. Une jeune femme originaire de Tours, qui s’est trouvé un nom d’artiste, ou plutôt de plume («sparrow » = « moineau »), idéal pour une chanteuse prête à s’envoler. Au départ, elle se faisait appeler Miss Sparrow, Mademoiselle Moineau. Mais Marion n’est pas la môme Piaf (même si, petite, elle se rêvait parfois en chanteuse de rues). Et elle n’aimait pas les trois « s » dans Miss Sparrow. Du coup, elle en a enlevé deux, mais elle a gardé les ailes, la Tourangelle. Mesparrow, « moi Moineau ». Dans Mesparrow, il y a aussi « arrow », la flèche. Suivez-là du regard, et surtout des oreilles : elle sort son premier album, elle est sur le point d’atteindre la cible, en plein dans le mille, après une trajectoire en boucles…
Marion est devenue Mesparrow lorsqu’elle était aux Beaux-arts de Tours (après cinq ans d’études de piano, de chant et quelques groupes de rock au collège-lycée). Normalement, aux Beaux-arts, on n’apprend pas la musique. Mais il n’est pas interdit d’en faire. « Je me suis demandée si je devais choisir entre l’art et la musique. Et je me suis rendue compte que plein de choses étaient liées». C’est donc pendant son cursus universitaire, et dans les soirées étudiantes, qu’elle commence à présenter des performances voix/vidéo. « Des choses très courtes, avec ma pédale de boucles et un micro. Je superposais des respirations, des sons abstraits. En fin d’études, j’ai animé une chorale dont j’étais la seule chanteuse, avec des images de mon visage en boucle et des couches de voix. C’était le vrai début de Mesparrow ». Le moineau déploie ses ailes, puis migre à Londres. « Je voulais juste vivre là-bas, et parler anglais. Je me suis retrouvée en coloc avec des gens que je ne connaissais pas. J’ai commencé par m’enfermer dans ma chambre avec un ampli et ma pédale de boucles. Je fais tout à la voix, quand j’entendais une guitare ou une batterie, je les faisais à la voix. Les chansons sont venues comme ça ». Marion finit par sortir de sa chambre. Elle rencontre des musiciens, fait ses premiers concerts, rejoint la petite communauté anti-folk du 12 Bar Club de Soho. Elle apprend, elle prend de l’assurance, elle rôde son live. Elle tourne un peu, mais aussi en rond, sans le sou. Au bout de deux ans, retour à Tours, où tout va s’accélérer. Sur la foi de concerts tourangeaux impressionnants – seule sur scène, avec son clavier, ses boucles et sa chorale fantôme – elle est programmée au Printemps de Bourges, puis au Chantier des Francos à la Rochelle. Mesparrow n’est plus seule, elle a quitté son nid : elle emballe le public et les médias sans avoir sorti un seul disque, par l’intensité magique de ses concerts uniquement.
« En général, les artistes sortent un disque et sont attendus sur le live. Moi, c’est le contraire ». Ça valait le coup d’attendre. Mesparrow a enregistré son premier album au studio Black Box, près d’Angers. Les chansons sont celles de la scène, adaptées à l’enregistrement. « Le live, c’est toujours en évolution. L’album, c’est un vrai tournant, il fallait figer les chansons, c’était compliqué pour moi. J’ai donc gardé la ligne directrice de ma musique : la voix en boucle. Puis j’ai ajouté des instruments. Mais des ambiances, des textures, plutôt qu’un gros son de groupe ». Pour habiller ses chansons, Mesparrow fait appel à Thomas Poli (instrumentiste), musicien du groupe Montgomery (et occasionnellement guitariste de Miossec ou Dominique A). Et François, de Frànçois & The Atlas Mountains, est passé pour un beau duo chanté en français.
Mesparrow aime Billie Holiday, Barbara, PJ Harvey, Shannon Wright, les Doors, Cat Power, Patti Smith, un album de chants Inca et tout un tas d’autres choses. Mais ça ne s’entend pas forcément. Ce qu’elle partage avec ses idoles, c’est une personnalité musicale singulière, le goût des expériences, une voix qui transporte les émotions. Du coup, les étiquettes ne collent pas sur ses chansons. C’est de la pop au sens large. De la musique d’aujourd’hui, avec une histoire qui remonte au gospel, au cabaret et au vécu. C’est de la soul blanche, de la musique du corps, qui vient des tripes, remonte et s’affine le long des cordes vocales. Cet album, c’est autre chose que le live, mais c’est beaucoup plus qu’une cage dorée pour les chansons indomptables de Mesparrow. C’est un moment important, qu’elle veut garder en vie, Keep This Moment Alive.
Historien du sport et de l’éducation à l’université Rennes 2, Michaël Attali dirige le laboratoire Violences, Innovations, Politiques, Socialisations et Sports (VIPS2 – EA 4636). Spécialiste des cultures sportives, des innovations sociales et culturelles et de l’éducation, il est également responsable du Master DISC (Développement, Intégration, Sport & Culture).
François Truffaut, Joseph Losey, Louis Malle, Luis Buñuel, Jean-Pierre Mocky, Jean Eustache, Jean-Daniel Pollet, Steven Spielberg… Une courte liste de réalisateurs pour lesquels Michael Lonsdale a joué. C’est sur près de 60 ans que la carrière de cet immense comédien s’étend. Sa présence et sa voix font de lui un remarquable artiste qui s’épanouit aussi bien au cinéma qu’au théâtre, à la télévision qu’à la radio, en tant qu’acteur ou metteur en scène.
Né de père anglais et de mère française, Michael Lonsdale grandit au Maroc avant de s’installer à Paris en 1947. Il se destine d’abord à la peinture puis prend des cours d’art dramatique avec Tania Balachova au début des années cinquante. Il fait sa première apparition au théâtre sous la direction de Raymond Roulleau dans Pour le meilleur et pour le pire de Clifford Octets aux côtés de Gérard Oury et c’est en 1956 qu’il joue dans son premier film: C’est arrivé à Aden de Michel Boisrond.
Michael Lonsdale commence par travailler avec des amis cinéastes comme Gérard Oury (Le Crime ne paie pas, 1962) et surtout Jean-Pierre Mockyavec qui il tourne sept longs métrages (Snobs!, 1961; La Grande Lessive, 1968; Chut, 1972, ect..). Il se forge ensuite une réputation de comédien de films d’auteur exigeants à la fin des années soixante, se faisant une spécialité de seconds rôles de notables bourgeois ou de représentants de l’État. Il collabore ainsi avec des réalisateurs de la Nouvelle Vague comme François Truffaut dans La Mariée était en noir (1967) et Baisers volés (1968), et des représentants du Nouveau roman comme Alain Robbe-Grillet avec Glissements progressifs du plaisir (1974) et Marguerite Duras avec India Song (1975).
A la fin des années 70, Michael Lonsdale rompt avec son registre habituel en jouant dans des grosses productions internationales. Il commence par le personnage du milliardaire Hugo Drax dans le James Bond Moonraker (1979), puis enchaîne avec Les Chariots de feu (1981), Le Pacte Holcroft de John Frankenheimer (1985) et Le Nom de la rose (1986). Mais il fait des apparitions de plus en courtes dans les années 90 et s’investit dans son activité de metteur en scène de théâtre lorsque sa carrière cinématographique s’essouffle. Il réussit tout de même à composer des personnages hauts en couleurs sur grand écran : le diplomate français des Vestiges du jour de James Ivory (1993), l’associé ruiné de Michel Serrault dans Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet (1994) ou encore le professeur Stangerson dans Le Mystère de la chambre jaune (2003) et Le Parfum de la dame en noir (2004) de Bruno Podalydès.
En 2003, il retrouve le cinéaste Jean-Pierre Mocky pour Le Furet puis croise la trajectoire de François Ozon pour son 5×2 (2004). Deux ans plus tard, il revient dans l’objectif du cinéma hollywoodien en tennant le rôle du père secret de Mathieu Amalric dans le Munich de Steven Spielberg. Il tiendra aussi l’affiche des Fantômes de Goya de Milos Forman (2007) et du péplum Agora (2010) d’Alejandro Amenábar. Côté français, il joue en 2007 au vicomte pour Catherine Breillat dans Une vieille maîtresse et se pose La question humaine de Nicolas Klotz. Il particpe la même année au projet collectif Chacun son cinéma et prête sa voix dans une nouvelle aventure animée de Lucky Luke titrée Tous à l’Ouest.
Michael Lonsdale se prête volontiers au casting quatre étoiles des Bancs publics (Versailles rive droite) (2009), nouvelle collaboration avec le réalisateur Bruno Podalydès et reprend le rôle de moine, 24 ans après Le Nom de la Rose dans le film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux en 2010.
Membre de l’AES France (La section française de l’Audio Engineering Society)
Michel Aglietta est né en 1938 et est diplômé de l’École Polytechnique (1959) et de l’ENSAE. Il a été membre du cercle des Économistes et du CAE (Conseil d’Analyse Écnomique) auprès du premier ministre de 1997 à 2003.
Il est un des fondateurs de la théorie de la régulation dans les années 1970. Spécialiste d’économie monétaire internationale, il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur le fonctionnement des marchés financiers et ses failles. Il met notamment l’accent sur l’instabilité cyclique et le risque systémique engendré par l’économie financière globalisée et insiste sur la nécessité de réglementer le système financier et de conduire des politiques contracycliques actives.
(source : http://appli6.hec.fr/amo/Public/Files/Docs/153_fr.pdf)
Michel Beney est directeur de l’URAFF de 2004 à 2009, directeur du SIAME (Service d’Ingénierie d’Appui et de Médiatisation pour l’Enseignement.) depuis 2009.
Il est enseignant chercheur à l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) et chercheur au CREAD (Centre de Recherche sur l’Education, les Apprentissages et la Didactique) EA 3875 Rennes2-UBO.
Il est enseignant en Master 1 et 2 de la filière « Enseignement ». En M1 il assure l’enseignement de la didactique et intervient en médiation des sciences. En M2, il intervient dans la préparation des montages de physique et enseigne l’analyse de pratique. Il est également enseignant du Master « Histoire des Sciences et technique, TIC et Médiations culturelles ». En M1 il intervient sur la démarche d’investigation, les TIC et la médiation en science, ainsi que sur la médiation culturelle périscolaire. En seconde année de Master il intervient à propos des méthodes de recherche et de la réalité virtuelle. Enfin, il est enseignant en Master 2 « Formation de formateurs ».
Michel Beney enseigne la pédagogie universitaire dans le cadre des formations organisées par le SIAME (Service d’Ingénierie d’Appui et de Médiatisation pour l’Enseignement). Il a également mis en place un cycle de formation à la pédagogie pour différentes écoles d’ingénieurs (Institut télécom) et d’autres universités que l’UBO (Poitiers, La Rochelle).
Il anime des groupes de recherche actions et des ateliers de réflexion sur les usages pédagogiques (numériques et non numériques).
Il intervient auprès d’autres universités et écoles d’ingénieur et participe au développement de l’enseignement supérieur au niveau de la ville de Brest qui compte plusieurs écoles d’ingénieurs.
Michel Chauvière est le directeur de recherche émérite au CNRS, membre du CERSA, Université Paris 2.
Michel Cymes, médecin spécialiste, fondateur associé de Betterise (le service digital d’accompagnement santé personnalisé), animateur d’émissions médicales sur France Télévisions
Michel Fayol est Professeur de psychologie cognitive à l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand.
Michel Gauthier est conservateur au Musée national d’art moderne-Centre Pompidou et enseigne l’histoire de l’art à l’Université de Paris-Sorbonne. Il est par ailleurs l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Auteur régulier aux Cahiers du Musée national d’art moderne, il a publié de nombreux textes, dont certains consacrés à Brancusi, Richard Serra ou encore Didier Vermeiren.
Michel Le Bris (né en 1944) est un écrivain français. Spécialiste de Robert Louis Stevenson, il est en outre le directeur du festival littéraire de Saint-Malo « Étonnants voyageurs » créé en 1990.
Enseignant-chercheur en informatique à l’Université Rennes 2.
Deuxième vice-président chargé de l’agriculture et l’agroalimentaire (Anciennement vice-président du Conseil Régional chargé de la formation initiale, professionnelle et de l’apprentissage)
Membre du groupe Socialiste et apparentés
Membre de la Commission économie
Elu sur la liste de Bretagne solidaire, créative et responsable
Né le 12 septembre 1954 à Ploec sur Lie (22)
Profession : Responsable qualité en recherche vétérinaire et alimentaire
Chef de projet Énergies Marines Renouvelables, Ifremer – Centre de Brest, Laboratoire Comportement des Structures en Mer.
Formation
Docteur en Sciences Économiques de l’Université d’Aix-Marseille-III
Docteur en Urbanisme de l’Université de Nice Sophia-Antipolis
Habilité à Diriger des Recherches en Sciences Économiques
Carrière
Depuis le 3 janvier 2013, Michel Quéré est Recteur de l’académie de Rennes et Chancelier des universités de Bretagne.
2009-2013 : Directeur de l’évaluation, de la prospective et de la performance pour les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
2006-2009 : Directeur du Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Céreq)
2005-2006 : Coordinateur scientifique de l’USAR/ANR pour les Sciences Humaines et Sociales
Michel Quéré a dirigé l’équipe I2C (Innovation, Concurrence et Croissance) au sein du Groupe de recherche en droit, économie et gestion
(Gredeg), unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Nice-Sophia-Antipolis de 2004 à 2006.
Directeur de recherche au CNRS depuis 2001, Michel Quéré a également
enseigné dans différentes formations doctorales des universités d’Aix-Marseille III, de Bordeaux IV, de Nice, de Toulon et de Turin, ainsi que dans des masters rattachés à différentes écoles supérieures.
Distinctions
Chevalier de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite, commandeur des palmes académiques.
Principales publications
Michel Quéré a pris en charge l’animation scientifique de nombreux réseaux de recherche européens dans le cadre des différents programmes cadres de recherche de l’Union Européenne. Il est l’auteur denombreuses publications dans des revues nationales et internationales avec comité de lecture dans son domaine de spécialité.
Michel Senimon est le directeur des ressources humaines du CHU de Limoges.
Michel Serres, né le 1er septembre 1930 à Agen (Lot-et-Garonne), est un philosophe, historien des sciences et homme de lettres français.
Il entre à l’École navale en 1949 (à Brest), puis à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1952 (à Paris), où il obtient l’agrégation de philosophie en 1955. De 1956 à 1958, il sert dans la Marine française, et participe à la guerre de Suez. En 1968, il obtient un doctorat en lettres.
Il fréquente Michel Foucault lorsque tous deux enseignent à Clermont-Ferrand. Ils échangent alors régulièrement sur des thèmes qui prendront corps dans le livre Les Mots et les Choses. Il participe brièvement à l’expérience de Vincennes, puis part pour enseigner aux États-Unis, avec l’appui de René Girard.
À partir de 1969, il est professeur d’histoire des sciences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ainsi qu’à l’Université Stanford depuis 1984. Élu à l’Académie française le 29 mars 1990, il occupe le fauteuil no 18, anciennement occupé par Edgar Faure.
Il a lancé et dirigé le Corpus des œuvres de philosophie en langue française aux éditions Fayard. Il parraine la bibliothèque universitaire de l’École centrale de Lyon.
En 1994, il est nommé Président du Conseil scientifique de La Cinquième, la chaîne de « télévision de la connaissance, du savoir et de l’emploi », lancée par Jean-Marie Cavada, sur décision du gouvernement d’Édouard Balladur.
Michel Serres participe chaque dimanche depuis 2004 à la chronique de France Info Le Sens de l’info avec Michel Polacco.
Il a été nommé officier de l’ordre national du Mérite en 1987, puis promu commandeur en 1997 ; il a également été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1985, puis promu officier en 1993, commandeur en 2001 puis Grand Officier le 14 juillet 2010.
Michel Spiro est physicien, conseiller scientifique au Commissariat à l’énergie atomique, ex-président du Conseil du CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire)
Michel Tissier, maître de conférences d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2 et chercheur résident au Collegium de Lyon, consacre ses recherches à la Russie du XIXe siècle.
Professeur émérite des Universités en sciences de l’éducation à l’université Montpellier 3
Né le 23 février 1945 à Nîmes (Gard-FRANCE).
Post-doctorante à l’Université de Montréal (2010-2011) avec un projet portant sur les écrits musicaux et sociaux de Gustave Charpentier, Michela Niccolai a soutenu une thèse consacrée à ce compositeur (« La Dramaturgie de Gustave Charpentier. Contribution à l’étude de Le Couronnement de la Muse et de Louise« , Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, 2008, publication en cours chez Brepols). Elle travaille actuellement à la publication des Mémoires de Charpentier (Symétrie, 2011) et, avec Jean-Christophe Branger, à un ouvrage collectif, Gustave Charpentier et son temps (à paraître). Boursière de l’Université de Pavie-Crémone pour l’année 2009-2010, elle a préparé l’édition critique de la mise en scène de Madame Butterfly pour l’Édition nationale des œuvres de Giacomo Puccini (ENOG, à paraître à l’automne 2010). Elle est rédactrice de la revue internationale Ad Parnassum.
Michèle Duzert est Professeure à l’ESC de Rennes (école Enaction et Sciences Cognitives). Elle a également réalisé un film nominé au Festival international du film scientifique de Palaiseau et du film de la communication du management de Biarritz : Le cercle créatif dans l’entreprise, inspiré par les recherches de F. Varela.
Doyen de la faculté d’Angers
Co-directrice du Fourneau, Centre National des Arts de la Rue à Brest.
De nationalité française et canadienne, Michelle Bergadaà est professeure de marketing à l’Université de Genève. Elle est titulaire d’un MBA (Master in Business Administration) de l’Ecole des HEC (Hautes Etudes Commerciales), Université de Montréal, ainsi que d’un PhD (Doctorat en Philosophie), Programme conjoint de l’Université de Montréal.
Ses recherches et publications portent sur les domaines du comportement du consommateur, de l’organisation des ventes, de la communication et des TIC appliquées au marketing.
L’artiste Miguel-Angel Molina naît en 1963 à Madrid.
Après avoir obtenu une licence de Beaux-Arts à Madrid, Miguel Angel Molina s’installe à Paris. Diplômé en Architecture d’Intérieur et Ephémère à Paris, il réalise le workshop “Peinture Elémentaire” à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2000. En 2006, Molina réalise une commande publique de la Ville de Nanterre pour la Villa des Tourelles, une « Peinture en forme de flaque de peinture » permanente à l’entrée de la galerie municipale.
Parmi ses expositions solos citons notamment : « Tableaux ratés » au Centre d’Art 10neuf de Montbéliard en 2005, « Bibliothèque de peinture » au Pavillon de Pantin et « La fenêtre » à Ivry sur Seine en 2004. Molina participe également à de nombreuses expositions collectives : « Par ce passage infranchi… » à la Friche de Belle de Mai de Marseille, « No walk, no work » à la Galerie des Tourelles de Nanterre et « À vendre » à la galerie Interface Appartement de Dijon en 2005, « À fleur de peau » à l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen en 2003 et « Des singuliers débordements… » à la Maison de la Culture d’Amiens en 2002.
La peinture de Miguel Angel Molina se confronte au lieu. Flaques de peinture s’étirant au sol, reliquats d’éclaboussures parsemant ou recouvrant photos et tableaux, poignées de porte ou rampes d’escaliers recouvertes d’épaisses couches colorées, ce n’est pas la peinture en tant que moyen technique, ni comme image, qui intéresse Miguel Angel Molina, mais « l’objet peinture » qu’il utilise comme un matériau intrinsèque.
Mirabelle Fréville est une réalisatrice et scénariste de cinéma. Elle a notamment réalisé La Source (2011, Paris-Brest Production).