Sophie Brunet est une monteuse.
Sophie Garnier, maître de conférences en droit à l’université de Nantes.
Vice-présidente de la Fondation Rennes 1
Sophie Lorgere est Doctorante en Etudes Cinématographiques à l’Université Rennes 2.
Sophie Lucet est professeure en études théâtrales à l’Université Rennes 2.
Consultante, Conseillère bilans au Centre de bilan de compétences 22 (CIBC 22)
Membre du Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique – équipe Sons
Chargée de Recherche au CNRS
Thèmes de recherche : Acoustique Perceptive et Qualité de l’Environnement Sonore
Stanislas Dehaene est ancien élève de l’École Normale Supérieure et docteur en psychologie cognitive. En septembre 2005, il a été nommé professeur au Collège de France, sur la chaire nouvellement créée de Psychologie Cognitive Expérimentale, après avoir occupé pendant près de dix ans la fonction de directeur de recherches à l’INSERM. Ses recherches visent à élucider les bases cérébrales des opérations les plus fondamentales du cerveau humain : lecture, calcul, raisonnement, prise de conscience. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix et subventions, dont le prix Louis D. de la Fondation de France (avec D. Le Bihan), le prix Jean-Louis Signoret de la fondation IPSEN et la centennial fellowship de la fondation américaine McDonnell.
Les nombres dans le cerveau
Stanislas Dehaene est l’expert reconnu des bases cérébrales des opérations mathématiques, domaine dont il a été le pionnier. Il a conçu de nouveaux tests psychologiques de calcul et de compréhension des nombres, et les a appliqués aux patients atteints de lésions cérébrales et souffrants de troubles du calcul. Son travail a conduit à la découverte que l’intuition des nombres fait appel à des circuits particuliers du cerveau, en particulier ceux du lobe pariétal. Stanislas Dehaene a utilisé les méthodes d’imagerie cérébrale afin d’analyser l’organisation anatomique de ces circuits, mais aussi leur décours temporel, démontrant notamment dans un article paru dans Science en 1999 que le calcul approximatif fait appel à des régions partiellement différentes de celles du calcul exact. En collaboration avec le neurologue Laurent Cohen, il a observé de nouvelles pathologies de ces régions, qui conduisent certains patients « acalculiques » à perdre toute intuition du nombre. Il a également montré des homologies frappantes entre le traitement des nombres chez l’homme et chez l’animal. Ainsi, les fondements de nos capacités arithmétiques trouvent leur origine dans l’évolution du cerveau.
Les travaux de Stanislas Dehaene montrent que des pathologies de la région pariétale, d’origine traumatique ou génétique, peuvent exister chez l’enfant. Elles entraînent une « dyscalculie » – un trouble précoce du développement comparable à la dyslexie, mais affectant l’intuition du nombre. Le diagnostic, la compréhension et la rééducation de la dyscalculie, par le biais de logiciels de jeux éducatifs, constituent un des objectifs majeurs du laboratoire. Stanislas Dehaene a résumé ses recherches sur le cerveau et les mathématiques dans un livre à destination du grand public : La Bosse des maths (Éditions Odile Jacob ; Prix Jean Rostand en 1997), dont une édition révisée a été publiée en 2010.
L’impact de l’éducation sur le cerveau.
À la fin des années 1990, Stanislas Dehaene a étendu ses recherches sur l’arithmétique pour aborder la question plus générale de l’impact, sur le cerveau, de l’éducation aux symboles écrits. Ces recherches ont conduit à la découverte et à l’analyse, avec Laurent Cohen, de l’aire de la forme visuelle des mots – une région du cortex occipito-temporal gauche qui, au cours de l’apprentissage de la lecture, se spécialise pour la reconnaissance invariante de l’écriture. La comparaison du cerveau de personnes alphabétisées ou non a démontré que non seulement cette région, mais également certaines aires visuelles et auditives et leurs connexions, se modifient radicalement au cours de l’apprentissage de la lecture. Lecture subliminale et prise de conscience.
Stanislas Dehaene a réalisé les premières expériences d’imagerie cérébrale du traitement subliminal des chiffres et des mots. Ces expériences ont démontré que des mots ou des nombres présentés trop brièvement pour que l’on en prenne conscience activent néanmoins une série de régions cérébrales spécialisées. Est-il possible, dès lors, d’identifier des « signatures cérébrales de la conscience », c’est-à-dire des événements cérébraux spécifiquement présents lorsqu’une information sensorielle ou une opération mentale accèdent à la conscience ? Les recherches suggèrent que la prise de conscience d’un mot est associée à l’entrée en activité soudaine et coordonnée de multiples régions supplémentaires, notamment dans le cortex préfrontal.
Avec Jean-Pierre Changeux, Stanislas Dehaene développe des modèles mathématiques de cet « embrasement cortical » qui permet à l’information consciente d’être mémorisée et rapportée. Des applications cliniques aux comas et aux états végétatifs font l’objet d’une collaboration étroite avec le Dr. Lionel Naccache à l’Hôpital de la Salpêtrière.
Vers un déchiffrement des codes neuraux du langage.
Les recherches actuelles de Stanislas Dehaene tentent de repousser les limites de l’imagerie cérébrale. L’objectif est de déchiffrer le code propre à chaque région corticale et d’en comprendre l’origine au cours du développement. Imagerie cérébrale de la lecture, de la compréhension des phrases, du bilinguisme ; visualisation de l’activité du cerveau du nourrisson ; variabilité du cerveau d’une personne à l’autre. Dans ces domaines où l’imagerie cérébrale tisse des liens entre psychologie et neurosciences, les nouvelles recherches développées par Stanislas Dehaene et Denis Le Bihan au centre d’imagerie NeuroSpin du CEA à Saclay, ouvrent des perspectives renouvelées de compréhension du cerveau humain.
Stéphane ATHANASE, directeur de l’Amue
Stéphane Cassereau est le Directeur général de l’IRT Jules Verne.
Il a dirigé l’Ecole des Mines de Nantes de 2001 à 2011. Il a pris la direction de l’association de préfiguration l’IRT (Institut de recherche technologique) Jules Verne à Nantes, structure créée dans le cadre des investissements d’avenir le 1er octobre 2011, avant de devenir directeur général de la fondation de coopération scientifique (FCS) qui porte l’IRT Jules Verne en avril 2012.
Il a été directeur de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) Pays de la Loire de 2001 à 2009. De 1995 à 2001, il a été directeur de la DRIRE Lorraine.
Diplômé de l’École polytechnique en 1985, Stéphane Cassereau est ingénieur à l’Ecole des Mines de Paris de 1985 à 1988. En sortant, il a occupé la fonction de responsable de la division développement industriel à la DRIRE Pays de Loire et de chargé de mission auprès du préfet de région jusqu’en 1990. Stéphane Cassereau a ensuite été directeur des études sur le projet de création de l’École des mines de Nantes, avant d’en devenir le directeur adjoint.
Stéphane Héas est sociologue à l’université Rennes 2. Il est membre du laboratoire Violences Innovations Politiques Socialisations Sports (VIPS2 – EA 4636) et membre associé au laboratoire de sciences politiques et de sociologie Arènes (UMR CNRS 6051). C’est aussi le créateur et directeur de publication pour la revue en libre accès La peaulogie. Spécialiste de la sociologie des expériences et des expressions corporelles, ses recherches concernent deux focales :
1. Les conditions-situations-expressions corporelles inclusives vs. exclusives (à raison d’une situation de handicap, d’une maladie chronique, affichante, etc.)
2. Les conditions-situations-expressions corporelles comme (re)construction des identités (idem).
Stéphane Le Mouélic est astrophysicien, il travaille pour le Laboratoire de Planétologie et Géodynamique, Université de Nantes.
Stéphane Le Troëdec est animateur multimédia au Bâtiment CFA Morbihan.
Ingénieur de recherche CNRS
Directeur technique de la TGIR Huma-Num (UMS 3598)
Stéphane Tufféry est mathématicien à l’École Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information (ENSAI), Rennes.
Steven Le Roy est journaliste au Télégramme et chroniqueur à Tébéo (Télé Bretagne Ouest).
Originaire de la région nantaise, Sylvain Blassel étudie la harpe avec Fabrice Pierre au CNSM de Lyon, d’où il sort diplômé en 1998. Autant porté par la harpe que par la direction d’orchestre, il est aussitôt engagé pour deux ans comme chef assistant à l’Ensemble InterContemporain, où ses rencontres avec les compositeurs Pierre Boulez, György Kurtag, György Ligeti, Brian Ferneyhough, ou Helmut Lachenmann lui ont été particulièrement déterminantes.
Après avoir joué au sein des principaux orchestres français, il se joint régulièrement aux concerts et tournées du Berliner Philharmoniker, sous la direction de Sir Simon Rattle, Gustavo Dudamel, Alan Guilbert, Vladimir Jurowsky, et précédemment, Claudio Abbado, qui l’a profondément marqué.
Désireux d’enrichir son répertoire, Sylvain Blassel s’est fait une spécialité de transcrire ou adapter un patrimoine couvrant Guillaume de Machaut à la musique d’aujourd’hui. En 2007, il grave chez Warner en première mondiale à la harpe les Variations Goldberg de J.S.Bach sans changer la moindre note. L’enregistrement est unanimement salué par la presse : « la douceur du son de S. Blassel révèle une interprétation introspective et intime, ses Goldberg paraissent ainsi très bien adaptées à la harpe » (New York Times, août 2009).
Partant du postulat que le piano exige souvent une dextérité beaucoup plus grande que la harpe, il a cherché à développer une technique lui permettant d’aborder en premier lieu les pièces les plus redoutées des pianistes (Campanella, Rhapsodies Hongroises de Liszt…), mais surtout les plus grands chefs d’œuvres du répertoire, dont les Goldberg et les dernières sonates de Beethoven.
Passionné par l’organologie et les harpes historiques, il aime choisir minutieusement ses instruments en fonction de ses répertoires.
Professeur d’analyse au C.N.R de Rennes, il enseigne également la harpe au C.N.S.M de Lyon aux cotés de Fabrice Pierre et Park Stickney. Il donne régulièrement des master-class dans les grandes écoles internationales : Trinity College of London, Julliard School New York, Toronto Royal Conservatory, Hochschule Hamburg, Prague, Berlin, Séoul, Beijing, Shangai…
Maître de conférences en psychologie sociale à l’Université Rennes 2, Sylvain Delouvée est rédacteur en chef de la revue Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale et directeur de publication du site http://www.psychologie-sociale.org. Il est également le co-auteur de « Stéréotypes, préjugés et discrimination » (2008) et « Psychologie sociale. Textes fondamentaux anglais et américains » (2010).
Sylvain Fleury est coordinateur scientifique et ingénieur de recherche en ergonomie cognitive à la plateforme LOUSTIC de la MSHB (USR 3549).
Sylvain Laubé est maître de conférences en histoire des sciences et des techniques à l’Université de Bretagne Occidentale. Il est référent Humanités numériques à la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne.
Sylvain Le Moal est ingénieur à Météo-France, (CMS) de Lannion.
Responsable production audio-vidéo au CREA et réalisateur.
Sylvain Vanneste travaille au KPMG, Cabinet français d’audit, d’expertise comptable.
Sylvie Bauer
Professeur de littérature américaine, Département d’anglais, Université Rennes 2
Thèmes de recherche : littérature américaine contemporaine. Le familier. La question du sens. Inscription de l’écriture dans la mémoire collective. Le cliché. Politique de la littérature. Littérature et philosophie.
Responsable de l’Observatoire des parcours étudiants et de l’insertion professionnelle (OPEIP).
Grade :
Maître de conférences
Fonctions et responsabilités :
– Enseignant-chercheur en Etudes ibériques et ibéro-américaines (espagnol)
– Coordination des enseignements d’espagnol en Langues Etrangères – Appliquées depuis 2008
– Responsable du suivi des stages professionalisants du Master Les Amériques depuis 2009
Sylvie Moisdon-Chataigner, Maître de conférences HDR en droit, UMR CNRS 6262 – Université Rennes 1.
– Santé, Travail et Protection sociale
– Droit des biens
– Droit des obligations
Professeur à l’Université Denis Diderot, UFR d’Études Psychanalytiques.
Directrice de recherches au CEPP (EA 2374) et à l’École Doctorale « Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie ».
Responsable de la spécialité de Master Recherche « Psychopathologie et psychanalyse ».
Habilitation à diriger des Recherches (1996, Université Paris 7) : nomination Professeur en 1999
Doctorat de Psychopathologie et Psychanalyse (1986, Université Paris 7) : nomination Maître de Conférences en 1988
Cursus initial en Psychologie Clinique (Université Paris 7)
Domaines de recherche :
Psychanalyse et psychopathologie
Clinique psychanalytique
Fonctionnements limites
Traumatismes
Processus de création
Temporalité
Addictions
Atteintes corporelles
Sylvie Sap est chargée des partenariats et de la valorisation de la recherche, Maison des sciences de l’homme, Poitiers.
Sylvie Vauclair est Astrophysicienne, Docteur ès Sciences Physiques, Chercheur au laboratoire d’Astrophysique de Toulouse-Tarbes (Observatoire Midi-Pyrénées), Professeur à l’Université de Toulouse depuis 1981 (après avoir enseigné pendant douze années à l’Université de Paris) et membre senior de l’Institut universitaire de France depuis 2002.
Après deux thèses sous la direction d’Hubert Reeves et d’Evry Schatzman, ses travaux scientifiques ont porté sur la formation et l’évolution des éléments chimiques qui composent la matière dans l’Univers: Soleil, Etoiles, Univers Primordial. Depuis quelques années, elle s’intéresse particulièrement à l’astérosismologie, c’est-à-dire aux oscillations stellaires, ainsi qu’aux systèmes planétaires extra-solaires (exoplanètes).
Sylvie Vauclair a des responsabilités importantes au niveau national et international. Elle a été présidente de la Société Française d’Astronomie et d’Astrophysique, présidente de la section Midi-Pyrénées de la Société Française de Physique et présidente de la division d’astrophysique de cette société, membre du Conseil National des Universités, etc.
Elle est membre de nombreux comités internationaux, en particulier à la commission européenne, l’observatoire européen austral (ESO) et l’institut spatial de Berne (International Space Science Institute). Professeur à l’Université de Toulouse, elle a été responsable de nombreux enseignements, en particulier le master-recherches « Astrophysique, Sciences de l’Espace et Planétologie ». Membre du Haut Comité Scientifique de l’Observatoire de Paris, Membre de l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace et de l’Academia Europaea, elle est Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier des Palmes Académiques.
Bénéficiant d’une formation musicale approfondie, elle participe à des rencontres pluridisciplinaires alliant la science, l’art, la philosophie, la poésie. Elle a publié de nombreux articles dans des revues à destination de lecteurs « non-initiés ». Elle est membre du conseil de nombreuses associations et manifestations culturelles, marraine de plusieurs d’entre elles. Passionnée par l’enseignement et le partage des connaissances, elle anime de nombreux cours et conférences de tous niveaux, souvent à destination d’un très large public. Elle a été présidente du jury du Festival International du Film Scientifique à Orsay en 2003, ainsi que d’autres jurys de manifestations à destination des jeunes (par exemple marraine d’exposcience internationale).
Ses actions et ouvrages ont été couronnés par l’ALPHA d’OR de l’ESPACE (1998), le PRIX du CERCLE d’OC (1999), le PRIX du LIVRE SCIENTIFIQUE d’ORSAY (2002), le PRIX de L’ACADEMIE d’OCCITANIE (2007), le GRAND PRIX DES AMIS DE LA CITE DE L’ESPACE (2009)
Taline Ter Minassian est une historienne française d’origine arménienne née le 9 juin 1963.
Agrégée et docteur en histoire de l’Institut d’études politiques de Paris (1995), elle est Maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Université de Saint-Étienne, chercheur associé au Centre d’études sur les mondes russe, caucasien et centre européen (EHESS). Elle est spécialiste d’histoire des relations internationales et d’histoire de l’URSS et de la Transcaucasie. Ses travaux portent sur l’espace russe et soviétique et son proche périmètre moyen-oriental et balkanique. Elle est désormais professeur à l’Inalco, où elle enseigne l’histoire du Caucase et l’évolution de la question des nationalités pendant la période soviétique.
Tanguy Fauchier, étudiant en Master 2 Traduction à l’Université Rennes 2 en 2016.
Chercheur mécanicien, spécialiste du verre.
Tanguy Rouxel mène des recherches sur le comportement mécanique du verre, (verres métalliques, verres de chalcogénures, verres oxydes et non-oxydes, …). Ses travaux reposent sur une approche multi-échelle et interdisciplinaire permettant d’expliquer les propriétés mécaniques des verres sur la base de leurs structures aux échelles atomique et nanométrique.
Né à Brest en 1973, Tanguy Viel s’intéresse très tôt à la littérature et publie son premier roman, Le Black Note, en 1998, à tout juste vingt-quatre ans. Dès la parution de cet ouvrage, la critique acclame ce nouvel écrivain au style si particulier, très proche de celui du cinéma. Michèle Gazier, journaliste de Télérama qualifie ce roman de « thriller qui s’écoute comme un thème de jazz torturé« .
Maître de conférences, Sciences de l’information et de la communication, Université de Lorraine
Thèmes de recherche :
– Espace public, Démocratie et autorité (1945-2015)
– Cinéma et représentations de la masculinité, de la virilité et de la paternité
– Le montage littéraire : rapport du texte et de l’image, genre documentaire et témoignage
Responsabilités scientifiques et administratives :
– Directeur d’études de la licence 3 Culture et communication parcours Communication d’entreprise et des organisations.
– Directeur d’études de la licence 2 Infocom (2013-2017)