Bernard Chevassus-au-Louis, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm), Agrégé de sciences naturelles, Docteur en sciences de l’Université Paris 11, ancien Directeur de Recherches à l’INRA, est Inspecteur général de l’Agriculture et membre du CGAAER (Conseil général de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Espace Rural) et de l’Académie des technologies.
Il préside actuellement l’Observatoire de l’Alimentation, le comité d’orientation stratégique du consortium agronomique Agreenium, et le Comité de pilotage de l’Initiative d’excellence « Culture scientifique et technique ». Il est membre du CSPNB (Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité), du Conseil d’orientation de la Fédération des PNR (Parcs naturels régionaux), du Comité de direction du programme « Biodiversité » de la fondation TOTAL et des conseils scientifiques du CIRAD, d’AgroParisTech et de la fondation AGROPOLIS.
Il a été de janvier 2002 à janvier 2006 Président du Muséum National d’Histoire Naturelle après avoir présidé le Conseil d’Administration du CNEVA (Centre National d’Etudes Vétérinaires et Agroalimentaires) puis de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) de 1997 à 2002. Chef du Département d’hydrobiologie et faune sauvage de l’INRA (1984-1989), il a été ensuite Conseiller du Président (1989-1991) puis Directeur Général de cet organisme (1992-1996). Il a également été Vice-Président de la CGB (Commission du Génie Biomoléculaire) et de l’Advisory Group du programme européen « Science in Society ». Il a présidé le groupe de travail « OGM » du Commissariat Général au Plan, le conseil scientifique du CIRAD, le Comité scientifique sectoriel « Ecosystèmes et développement durable » de l’ANR (Agence nationale de la recherche). Il a animé également plusieurs programmes de cette Agence sur l’agriculture, l’environnement et le développement durable (ADD, Systerra, Agrobiosphère).
Ses travaux scientifiques, effectués au Centre INRA de Jouy-en-Josas (78), portent sur les méthodes de domestication et d’amélioration génétique des poissons. Il a publié sur ce thème une centaine d’articles originaux, de synthèse ou de vulgarisation. Il a consacré plusieurs articles à l’expertise, à l’analyse des risques sanitaires et environnementaux, à la participation des citoyens dans ces processus et a la biodiversité. Il a participé à de nombreuses évaluations de laboratoires et programmes nationaux et internationaux, en particulier en lien avec les PED (ICLARM aux Philippines, revue globale du CGIAR, réorganisation de la recherche agronomique en Guinée et au Mali).
Il a également participé en 2004-2005 à l’opération de prospective FUTURIS sur l’avenir du système français de recherche et d’innovation. Il a dans ce cadre animé un groupe de réflexion sur les relations science-société, dont le rapport « socialiser l’innovation » préconise de nouveaux types de relations entre la recherche et les citoyens. Il a dirigé avec Robert Barbault l’édition de l’ouvrage présentant la contribution française à la Conférence internationale de Paris sur la biodiversité (janvier 2005) et a présidé le groupe de travail du Centre d’Analyse Stratégique sur la valeur économique de la biodiversité, dont le rapport a été publié en mai 2009.