Univesité Rennes 2
DATE 01-01-2012 DURÉE 00:08:23 GENRE Documentaire, Film d'étudiant PUBLIC Tous publics DISCIPLINE Cinéma Auteur Licence Arts du Spectacle promotion 2012 Auteur Licence Arts du Spectacle promotion 2012 Producteur Université Rennes 2

Résumé

2e volet de la trilogie Melting Boxe, Vernis à ongle et gants de cuir est un documentaire qui s’intéresse aux jeunes filles qui boxent au club.

SYNOPSIS
par les étudiants en L3 études cinématographiques 2011/2012, Université Rennes  :

C’est à Rennes, au coeur du quartier de Villejean, que Jean-Claude et ses deux amis (Momo et Jacques), ont fondé un club de boxe anglaise. Eux-mêmes anciens boxeurs, ils entraînent bénévolement et tout au long de la semaine des sportifs de 5 à 30 ans.

Ce lieu accueille des boxeurs de tous les niveaux et de toutes les origines sociales et culturelles. En effet, ce ne sont pas moins de 17 nationalités différentes qui se côtoient chaque semaine dans cette salle omnisports réaménagée. Ici, les kinésithérapeutes boxent contre des chômeurs et des Serbes contre des Nord-africains dans le respect le plus total. « Je boxe, je respecte » est d’ailleurs leur devise.

Cette salle d’entraînement est en réalité un lieu d’échange et de dialogue corporel, un lieu où les entraîneurs sont des confidents, des « grand-frères » ou « grand-pères » de substitution. Ils peuvent être un repère pour beaucoup de jeunes parfois perdus. On y ressent une grande tendresse mutuelle, et, très vite, on réalise que ce lieu est bien plus qu’une salle de sport, c’est un foyer familial.

Dans ce milieu réputé masculin, de plus en plus de jeunes femmes viennent s’entraîner. Chez les boxeuses « loisir » (niveau débutant et intermédiaire pour adultes et adolescents) les filles sont surtout là pour décompresser, relâcher la pression après les cours, se défouler un peu. Elles se sont souvent tournées vers la boxe par attrait pour ce sport de combat par l’effet décompressant que la boxe procure. Lorsque l’on se tourne vers les amatrices (niveau le plus élevé du club), c’est souvent l’envie de rompre avec le quotidien qui anime ces sportives. Manon et Emilie, les deux seules amatrices du club à ce jour, se confondent au milieu d’une vingtaine de garçons et se destinent toutes les deux à la compétition. Elles sont investies dans ce sport et se confrontent avec plaisir aux hommes qui leur permettent de travailler leur technique tout en ayant le plaisir de frapper un peu plus fort. Cette proximité et cette diversité sont donc des richesses, chacun apportant son lot de points forts pour aider les autres ou de points faibles à perfectionner grâce aux autres. La salle de boxe est donc un lieu d’échange de coups mais également d’échange de savoir-faire et de conseils. C’est un endroit d’éducation pour tous les âges, là où l’âme e le corps grandissent en choeur avec les autres.

Du côté des garçons, cette présence féminine ne pose aucun problème. Certains émettent cependant quelques réserves quand à la possibilité de combats mixtes lors des entraînements.

Les coachs, eux, sont fiers d’avoir emmené quelques filles sur le podium. Jean-Claude ne tarie pas d’éloges quant à la technique des filles, leurs forces, leurs avantages. Pour lui les hommes ont beaucoup à y apprendre et ils devraient observer les combats des filles pour enrichir leur propre technique. Les femmes ont donc leur place dans ce club de boxe.

En 2012, pour la première fois, il y avait des femmes sur le ring londonien des Jeux Olympiques.

Estelle Floch, Mona Caroff,
Maël Besnard, Pierre Bacheviller