Univesité Rennes 2
DATE 01-01-2012 DURÉE 00:29:24 GENRE Documentaire, Film d'étudiant PUBLIC Tous publics DISCIPLINE Cinéma Auteur Licence Arts du Spectacle promotion 2012 Réalisateur Licence Arts du Spectacle promotion 2012 Producteur Université Rennes 2

Résumé

3e volet de la trilogie Melting Boxe, Dernier round se focalise sur les deux boxeurs les plus prometteurs du club de boxe : Oilyd et Pierre.

SYNOPSIS
par les étudiants en L3 études cinématographiques 2011/2012, Université Rennes 2 :

Au sein de la section amateur du club de boxe, les compétiteurs s’entraînent d’arrache-pied avant les échéances à venir. Ils ont entre 15 et 30 ans, viennent pour la plupart du même quartier, et consacrent le gros de leurs soirées à la boxe. Le club est devenu un second foyer pour eux.

Pour Oilyd et Pierre, deux jeunes boxeurs parmi les plus prometteurs, l’enjeu est de taille. Ils sont en effet les seuls à avoir atteint la finale des championnats de Bretagne, dans leurs catégories respectives. Ils n’attendent désormais plus qu’une chose : ramener le trophée au club.

Oilyd, 18 ans, vit une année de transition. Tout juste passé en catégorie senior, le jeune prodige du club découvre un niveau de compétition autrement plus élevé. Son adversaire en finale des championnats, un quimpérois, est un boxeur plus expérimenté et il a plus de 25 ans. Jean-Claude, qui entraîne Oilyd depuis sa plus tendre enfance, encadre et rassure le jeune boxeur, tandis que le combat approche. Sûr de ses qualités, Oilyd affiche un calme et une maturité étonnantes. Il n’hésite pas à passer du temps au club avant et après ses entraînements, se confiant à Jean-Claude et Michelle, véritables grand-parents de substitution qui n’hésitent pas à le titiller. Ces petits instants, l’air de rien, l’aident à évacuer son stress, et à s’occuper l’esprit autrement.

Momo, ancien champion de boxe devenu entraîneur bénévole, exige sans cesse le meilleur de son élève à l’entraînement. Sévère et intransigeant, il n’hésite pas à mettre ses émotions de côté avec Oilyd pour l’endurcir.

Plus discret et en retrait, Pierre, 15 ans et véritable passionné de boxe, est un bourreau de travail. Dans un style moins aérien et plus dense que Oilyd, il martyrise les sacs de sable du club, épaulé par Jacques, avec qui il partage une belle complicité et une même passion pour l’aspect tactique de la boxe. Après un mauvais coup, Pierre se blesse le pouce, Jacques prend soin de lui.

Bientôt c’est la finale. Dans les vestiaires d’Auray, loin de leur petit club local, hors de leur cocon, les boxeurs semblent noyés dans la masse, propulsés dans un univers impersonnel, froid et bruyant. A défaut de pouvoir se préparer au calme, ils s’attachent à rester soudés et à faire le vide autour.

Pierre est le premier à entrer en scène, Jacques et Oilyd l’épaulent au bord du ring, nerveux mais confiants. Car, malgré des douleurs qui l’empêchent de lancer un droit, son arme fatale, et à défaut de dominer son adversaire de la tête et des épaules comme il en a l’habitude, Pierre remporte une belle victoire tactique dans la catégorie cadet.

Vient alors le tour de Oilyd. De la catégorie cadet, on passe à senior, le niveau et la tension sont soudain montés d’un cran. Oilyd met un peu de temps à complètement entrer dans son combat, se livrant d’abord trop au corps-à-corps, un style qui ne lui convient pas, avant de prendre peu à peu le dessus physiquement et tactiquement sur son adversaire, et de l’épuiser à force de feintes et d’esquives dont il  a le secret. A l’écart, Jean-Claude ne peut s’empêcher de l’encourager, parfois l’invectiver, et de commenter l’ensemble du match, comme en transe, même si ses encouragements sonnent comme des aveux d’impuissance : Jean-Claude sait qu’il n’a pas le droit de l’encourager directement, et se contente de marmonner dans un coin, nerveusement.

A la fin du combat, Jean-Claude affiche un sourire comblé. Il est fier de son boxeur, qui a résisté à la pression et tenu le rang qu’on attendait de lui. Le jeune boxeur est globalement monté en puissance au fur et à mesure du combat, jusqu’à sembler prendre le dessus sur son adversaire, ce qui, pour son jeune âge et son inexpérience du haut-niveau, impressionne. La victoire, pour Jean-Claude et Jacques semble ne faire aucun doute.

Pourtant, stupeur, Oilyd est donné perdant à un centième de points.

Le lendemain de la défaite, Oilyd n’a toujours pas digéré sa défaite. Jean-Claude et Momo lui font comprendre qu’il doit continuer à travailler, que ce n’est pas grave et qu’il se rattrapera. Les deux mentors, qui en ont vu d’autres, relativisent. Oilyd finit par tourner la page. Il retrouve le chemin de l’entraînement, et abandonne finalement son maigre trophée à Jean-Claude avant de rentrer chez lui.

Brice Fourny, Martin Le Foll, Benjamin Rifflard, Hugo Dureau